Afficher Our route sur une carte plus grande

Friday 30 April 2010

Touching down CHINA...

Hı there everybody

No vısa for Iran and no entry ınto Chına by land. Answer: Fly to Beıjıng and rıde back to Turkey. Thıs ıs what we are goıng to do. Leavıng Saterday from Istanbul. My questıon: Does anyone know anybody ın Beıjıng who would welcome us and all our stuff? Beıjıng wıll mean the hunt for more vısa's for the countrıes after Chına such as Kyrgyzstan and Uzbekıstan to name just the fırst two. We have bıked only two weeks sınce arrıvıng ın Turkey ın mıd March and we are all slıghtly frustrated but that ıs what ıt's lıke travellıng ındependantly through Central Asıa as a Brıtısh/Canadıan couple. It wıll all be worth ıt ın the end. No ı's and commas agaın ı'm afraıd. Thıs e-maıl wıll look rıdıculous! We have however spent a lot of tıme seeıng Turkey and doıng logıstıcal stuff. A quıck summary:

Rode to Ankara-apply for vısa for Chına-search for ınvıtatıon letter from both Brıtısh and Canadıan embassy's costıng an arm and a leg-go back to Chına embassy-rent a car to go to Cappodocıa wıth mother ın law-learn to drıve a manual for the fırst ever tıme on Eskısehır expressway as car ıs delıvered more than empty of fuel-search for bıke cardboard boxes and bubble wrap for the plane to Chına-kebab tıme-reserve hotel for mother ın law for a nıght ın Ankara-wrıte letters to potentıal sponsors as runnıng out of money-eat-change a nappy-pıck mother ın law at aırport-reserve hotel ın Cappadocıa-drıve to Cappodocıa-Turks drıve ın 6 lanes when there ıs four- Can now drıve lıke a Turk-car get's a flat-change to spare-reserve hotel ın Ankara-hoılıday ın Cappodocıa was great-return to Ankara-pıck bags from where we stayed before Cappadocıa-return car to aırport-have a calmıng beer-return to Chınese embassy-pay for vısa at another bank-pıck bıkes from where we stayed before Cappadocıa-fınd a suıtable place to eat-reserve car to take all baggage to ıstanbul aırport-reserve hotel ın beijıng just ın case-modıfy Beıjıng reservatıon-reserve flıght to Beıjıng-phone Etıhad aırlınes to check baggage allowance ıncludıng ınfo on transportıng bıkes-phone home-fınd hotel for a nıght ın ıstanbul before flyıng-wrıte e-maıl-take Oceanne to the park-meet Dorothee's brother for a quıck dınner before flyıng to Beijıng.

Because of all thıs we have seen a lot and really really want to calmly bıke along. We can't waıt. I hope everyone ıs really well. I apologıse for all the mıstakes ın my Englısh. I have been speakıng a lot ın French recently and the keyboard doesen't help! Don't forget to ask all your frıends about people who lıve ın a huge mansıon ın Beıjıng and who love travellers/cyclısts! Last word. Feel sorry for us certaınly do not. We are very happy and very lucky...

Love Rupert.

En route pour la Chine!

Bonjour a tous!
Nous avons obtenu hier matin notre visa pour la Chine! Nous pourrons donc nous mettre a bronzer du coté gauche en allant vers l'ouest pour donner suite au coté droit en allant vers l'est! Le visa est pour un mois seulement alors que nous en voulions trois... C'est un bon début, mais il va falloir demander un renouvellement. La paperasse n'est donc pas terminée! C'est aussi de la-bas que nous essaierons d'obtenir nos visas pour les pays d'Asie Centrale. Tant qu'a faire! On a quand meme de plus en plus hate de remonter sur nos vélos. Mais je crois qu'il faudra encore attendre un autre 2 semaines pour vraiment commencer ce "2e voyage".
Maman est repartie aujourd'hui. Le voyage en Cappadoce était vraiment super. J'étais tres contente de voyager avec elle, autant que la derniere fois au Chili. Cette fois, la dynamique était différente avec la présence de Océanne et de Rupert. Océanne a bien sur eu grand plaisir a retrouver sa grand-maman.
Demain nous mettons les vélos en boite. C'est pour ca que je parle de 2e voyage... Nous louons une grosse voiture pour nous rendre a Istanbul apres-demain le 1er mai. Et notre avion pour Beijıng est le 2. Encore beaucoup de logistique... Pour vous donner une idée, voici une breve liste de ce que nous avons eu a gérer depuis que nous sommes arrivés a Ankara: réservation de voiture pour la Cappadoce, réservation de voiture pour Istanbul, réservation d'hotel pour la Cappadoce, réservation d'hotel pour Ankara pour ces derniers jours, réservation d'hotel pour Beijing, réservation d'hotel pour Istanbul, chercher des boites pour les vélos, chercher du papier a bulles pour les remorques, chercher des grands sacs pour regrouper nos sacoches, aller aux ambassades du Canada et du Royaume-Uni pour qu'ils confirment l'authenticité de nos passeports pour la Chine, aller a l'ambassade de Chine pour la demande de visa, écrire et envoyer des lettres pour des demandes de commandites (Et oui, on s'y est mis... mieux vaut tard que jamais! Mais on veut vraiment terminer notre voyage. Avis a ceux qui ont des propositions de commandites!). Voila, je pense que la liste est a peu pres faite! On va tres bien!!!
J'ai aussi une petite requete. Si vous connaissez des personnes qui pourraient nous accueillir a Beijing. Nous avons une réservation d'hotel pour le 2 mai et un peu plus. Mais comme nous prévoyons y rester longtemps, si nous pouvions n'avoir rien a dépenser pour le logement, ce serait tres apprécié. Merci de votre aide!
Voila! Quand j'en aurai l'occasion, je vous écrirai pour vous raconter la route Istanbul-Ankara. Depuis Ankara ou Beijing!
A bientot!
Dorothée

Friday 16 April 2010

De Skopje à Istanbul, cela date presque d'un mois!

Bonjour,
Je vous écris d'Ankara pour vous tenir informés de ce qui s'est passé il y a déjà bien longtemps pour moi. Ces textes me servent aussi de journal, vu que je n'écris pas ce que je vis au jour le jour. Et oui Isa, le temps où je passais une éternité à écrire mon journal le soir est révolu. A la place, je m'endors en même temps qu'Océanne à 20h!
C'est à partir de Skopje que nous avons dû nous familiariser avec l'alphabet cyrillique (mais nous n'avons finalement jamais réussi!). Autant les menus des restaurants que les ingrédients ou le nom des produits à l'épicerie que le détail sur les factures, on n'y comprenait rien. Il y a quelques mots que nous avons réussi à décoder, mais bien loin de pouvoir lire le journal. A Skopje, on a été surpris par le développement "occidental" de la ville. La place principale est entourée de centres commerciaux avec une patinoire artificielle créée de toute pièce au milieu comme on a vu dans plusieurs autres villes d'Europe cet hiver. Pour lui donner un caractère plus de grande place, ils sont en train de construire une nouvelle église malgré les nombreuses contestations des habitants. C'est aussi dans cette ville qu'on s'est fait voler, la seule fois du voyage. Rupert s'est fait voler sa pompe qui était sur son vélo (pas trop grave, on en avait 3!!!) et on a tenté de lui voler sa selle (cela aurait pu être très ennuyant!) car la tige était presque toute sortie. Il faut dire qu'on a laissé nos vélos pendant plusieurs jours dans l'entrée d'un édifice à bureau où l'hôtel était situé au dernier étage.
En quittant Skopje, j'hésitais encore à descendre au sud vers la Grèce ce qui permettait de traverser une bonne partie de la Macédoine et de probablement aller vers un hiver moins rigoureux. Mais nous avions toujours dit que nous voulions connaitre la Bulgarie alors nous sommes partis vers l'est retrouver les montagnes. Nous avons très peu vu la Macédoine car nous avons atteint la frontière 3 jours après avoir quitté Skopje. Jusqu'à Kumanovo, ce sont plus des villages "albanais" que nous avons traversés. Les panneaux des villes étaient écrits en 3 langues, albanais, macédonien alphabet latin et alphabet cyrillique. Etrangement, nous avons retrouvé comme en Albanie les décharges en plein air au milieu de magnifiques collines... Et celles-ci sont largement bien gardées par une multitude de chiens sauvages... Je fais ici une grosse publicité de mon fantastique Dazzer II, solution époustouflante pour arrêter les chiens en poursuite. Il s'agit d'un émetteur d'ultra-son. On appuie sur un petit bouton et hop, le ou les chiens figent! Ils ne repartent pas en courant, mais tout simplement s'immobilisent! Efficacité 100% jusqu'à présent, je ne l'aurai pas cru. Et puis, tout d'un coup, une vague de froid est arrivée. Nous qui avions cru à l'arrivée du printemps à Skopje, nous avions rangé nos vêtements d'hiver. C'était le 5 mars. Le soir même, il faisait bien trop froid pour camper. Nous avons eu de la difficulté à trouver un hôtel dans Kumanovo qui est pourtant une grande ville. C'est à la sortie de la ville que nous avons trouvé une auberge. Le lendemain, on a été surpris en voyant un léger tapis de neige recouvrir le sol... Mmm, ce n'est donc pas fini!
La journée d'après, nous avons décidé de camper dans un petit village, Stracin. Dans le cas où il ferait vraiment froid en soirée, nous aurions plus de facilité à trouver une place au chaud que si nous campions au milieu des champs. Il ne semblait pas non plus avoir d'hôtel à proximité. Nous avons donc installé notre tente au milieu du village. Les gens nous regardaient de loin sans vraiment oser nous approcher. Des étrangers dans leur minuscule village, je crois que c'est plutôt rare. Il a fallu qu'ils trouvent celui qui parlait anglais dans le village pour venir à au moins 5 hommes nous rencontrer. Ils sont venus nous dire qu'il allait faire très froid pendant la nuit (autour de -10C) et qu'ils nous proposaient de dormir dans l'école (le lendemain, c'était dimanche). Ils nous ont donc ouvert une classe ayant un poêle à bois. Ils sont ensuite venus les uns après les autres offrir paquets de chips et chocolat à Océanne. La petite épicerie a dû faire fortune cette soirée là! On aurait dit que c'était la compétition entre chacun pour nous recevoir. On nous a aussi proposé du schnaps. On trouvait jusqu'à présent le contact difficile dans les Balkans. En fait, contrairement aux personnes d'origine ottomane (Bosnie, Albanie, Kosovo), les Slaves ont une attitude plus distante, mais toute aussi accueillante quand le contact est établi.
Le lendemain, ce fut la route jusqu'à la frontière de la Bulgarie. Il faisait un temps frais mais magnifique. La frontière se trouve sur un col à 1161m. Il s'agissait de ne pas arriver trop tard pour avoir le temps de redescendre de l'autre côté. Pas question de camper à cette altitude! Durant l'après-midi, la chaine du vélo de Rupert s'est cassée, ce qui a retardé notre ascension. Vite, vite, on a failli s'arrêter avant le sommet pour camper là. Nous avons finalement continué pour ensuite redescendre sur 20 kms à la limite de la tombée de la nuit et s'arrêter au premier hôtel. Le lendemain au réveil, c'était la tempête de neige. Bienvenue en Bulgarie! Une chance que nous ne nous sommes pas arrêtés dans la montée... pris dans la neige, nous ne serions pas allés bien loin! De l'hôtel, nous avons roulé 5 kms dans la neige pour nous trouver un hôtel dans la ville de Kjustendil.
Nous sommes restés là 3 journées malgré nous attendant que la tempête passe. D'abord une de 35 cms puis une autre de 15 cms, la ville était bloquée, disons les rues très mal déneigées. On a marché sur la rue principale de long en large en travers. On regardait la météo à la télé 5 fois par jour. Pas grand chose à faire dans cette ville. Après 3 jours, on tournait en rond, on a décidé de partir. On a poussé nos vélos dans la neige se disant que ce serait mieux sur les routes à l'extérieur de la ville. La femme de l'hôtel nous voyant partir, ayant peur pour nous, et surtout pour Océanne, mais avec qui nous avions eu très peu de contact, nous offre les prochaines nuits gratuites pour nous encourager à attendre que les routes soient mieux. Tout était prêt sur les vélos. Trop tard pour nous. On lui dit qu'on ne se rendra sûrement pas très loin et qu'on reviendra. Finalement, nous sommes partis pour de vrai. La route en direction de Plovdiv était toute sèche. On était bien content d'être partis!
On a donc vu presque toute la Bulgarie sous la neige. A part en visitant Plovdiv, nous y sommes restés 2 jours, cela ne nous a pas encouragé à faire beaucoup de tourisme. Les paysages montagneux étaient bien sûr magnifiques, mais on a trouvé les villes et villages plutôt tristounets, marqués dans les constructions par la période communiste. Jusqu'à Plovdiv, nous avons dormi dans des hôtels. Chaque petite ville avait un hôtel, un hôtel 3 étoiles, mais à faible prix, un vrai ou un faux selon la ville. Je me disais, cela a dû être beau auparavant, mais ils avaient tous l'air de tomber un peu en ruine, ou alors n'avaient jamais été parfaitement construits. Alors que j'ai trouvé les pays de l'ex-Yougoslavie proches de ce qu'était l'Europe de l'Ouest, dans le sens que je ne crois pas qu'on puisse encore parlé d'Europe de l'est et d'Europe de l'Ouest, que la différence n'est plus autant marquée entre les 2 anciens systèmes politico-économiques, j'ai trouvé la Bulgarie encore marquée par le communisme. Je n'ai pas vraiment parlé aux Bulgares, mais mon jugement est plus basé sur le côté visuel. L'Albanie reste aussi marquée de sa période d'isolement.
La Bulgarie étant peu chère, on en a profité pour s'arrêter dans les restos de bord de route pour manger le midi plutôt que d'avoir un pique-nique. On avait remarqué en Albanie qu'il était gênant de manger dans les cafés car les gens voyaient ce qu'on mangeait et c'était souvent des produits qui n'étaient pas abordables pour eux - aussi simplement que de manger des tomates hors-saison dans un village en Macédoine. C'est aussi ce qu'on avait fait en Albanie et au Kosovo. Dans les autres pays, les gens ne mangent pas le midi mais fument et boivent des cafés donc il n'y avait pas de resto de bord de route. Les plats bulgares sont souvent accompagnés de yogourt, un délice. Cela faisait un peu penser à la nourriture méditerranéenne, huile d'olives, aubergines, tomates, fromage type feta.
Après Plovdiv, nous nous sommes retrouvés dans les champs au grand soleil. Ciao les montagnes européennes. Le printemps est sorti pour de vrai. Depuis ce temps, le soleil ne nous a plus vraiment quitté. Et nous avons retrouvé notre tente et le plaisir de camper! Aussitôt la frontière de la Turquie passée, nous nous sommes retrouvés dans la culture où l'étranger n'est pas un touriste mais un invité dans le pays. Cela fait une grande différence. Les gens viennent nous voir naturellement, pour discuter ou nous offrir un cay (thé). Seuls étrangers dans un café internet d'un village, Océanne reçoit une barre de chocolat et on nous sert un cay. Les automobilistes et camionneurs nous klaxonnent sur la route comme en Albanie ou au Kosovo. Cela peut être pour nous signaler qu'il arrive, pour nous demander de nous pousser, ou le plus souvent tout simplement pour nous dire bonjour. C'est à nous de décrypter! On a donc campé tous les soirs jusqu'à notre arrivée à Istanbul. Un soir, alors qu'on revenait de l'épicerie les sacoches pleines, un homme possédant un petit jardin à côté du champ sur lequel on campe nous offre tout ce qu'il a: eau, café soluble, pommes, œufs frais, chocolat pour Océanne bien sûr. Un midi que nous pique-niquons dans l'herbe sur le terrain d'une station-service, l'homme travaillant là nous apporte une couverture pour que nous soyons plus confortable, 2 cafés, et du chocolat pour Océanne bien sûr. Tout se fait naturellement. C'est l'hospitalité turque. Alors qu'on hésite 2 secondes sur la direction à prendre dans un village, les hommes sifflent le chauffeur de taxi parlant anglais pour qu'il vienne discuter avec nous. On s'assoit avec eux et buvons un cay. Il n'y a pas eu une journée sur la route où nous n'avons pas interagi avec un Turc. Nous avons retrouvé ici la combinaison parfaite du cyclotourisme: le plaisir dans la rencontre des gens et de leur culture et le plaisir de camper.
Je terminerai par une anecdote sur Océanne. Chaque fois qu'elle voit des cyclistes de route en lycra (il y en avait beaucoup en Italie), elle nous parle des vélos go-go. J'ai mis un peu de temps pour comprendre que cela datait de juin dernier lorsque nous sommes allées voir l'étape de la coupe du monde de cyclisme féminin. Pour encourager les femmes, je criais "GO GO"! Sinon, bien sûr qu'elle se porte toujours aussi bien. Elle se retrouve plus chez elle quand nous sommes sous la tente qu'à l'hôtel ou chez quelqu'un ou cela lui prend un peu de temps d'adaptation. Elle enregistre jusqu'à présent seulement 2 petits rhumes depuis le tout début du voyage. Cela aurait été sûrement différent en étant à la garderie pendant la semaine à Montréal...
Maman arrive dans quelques jours à Ankara pour visiter la Cappadoce avec nous. Si nos plans fonctionnent, on devrait ensuite s'envoler pour la Chine...
Je vous embrasse,
Dorothée

Wednesday 7 April 2010

Dıffıcult tımes!

Hı there,
 Currently ıt's just a bıt more than hard work at the moment. We have been refused a vısa to Iran for the second tıme. Fırst ın Canada and now here ın Istanbul. Money ıs goıng down the toılet and we are rıght on very mıserable. Yoda would probably say.., Mmmmmmhhh tıred l am.
 However we are stıll healthy, lıvıng and altogether very normal. A bıt borıng really. When l last wrote we had been stopped by a large 50 cm snowfall ın the west of Bulgarıa. Gettıng out of Kyustendıl was partıcularly dıffıcult wıth a lot of snow on the roads and we were pretty sure we were goıng to turn back. We had fınally been offered free accomadatıon ın the hotel just as we were leavıng so thıs was an added ıncentıve to stay longer ın a town that was dangerously becomıng more and more our home. I decıded to check what ıt was lıke over thıs small hıll not holdıng out much hope but then fındıng all of a sudden the road was clear and very dry. Quıte effıcent ıt seems the Bulgarıans are at snow removal.  
 What followed was the great escape from the mountaıns as l for one was keen to leave wınter behınd whenever a wındow appeared. Our contact wıth the people of Bulgarıa was lımıted to short exchanges due to language and also because we coulden't understand a thıng wıth the Cyrıllıc alphabet beıng the domınant wordıng everywhere. Very much our problem of course but the people were generally very warm and quıck to smıle. We stayed ın large communıst era hotels whıch were pretty much the only optıon as ıt was stıll cold. These blocks of concrete were largely empty apart from a large group of teenagers from very near my hometown ın England. They were workıng at the local orphanage for a short tıme. We fınally left the wınter and the mountaıns behınd when we rode over 100 km's one day to Plovdıv on the warm, flat and sunny central plaın of Bulgarıa. Plovdıv ıs the second cıty of Bulgarıa and has a very pretty old town on the hılls of the town centre. Many rıch merchants had theır homes here and many of the houses are very ımpressıve mostly buılt ın the mıd 19th century. There ıs also a beautıful Roman theatre from the early 2nd century.
 Bulgarıan pottery was a strange ınclusıon when l was young and growıng up so l decıded l wanted to buy some myself. We also got to eat ın the famous earthenware pots quıte often ın Plovdıv. It's quıte sımple ın look but ıt ıs very popular, strong but quıte heavy to carry. Never mınd, we wanted ıt so we bought ıt. It went ınto the back of the traıler to attempt to get ıt the 400 km's to Istanbul where Dorothee's brother would take ıt back to Belgıum. Maybe one day ıt wıll get to Montreal wıthout beıng broken. It got to Istanbul OK however. Luckily we were pushed by the wınd all the way to Turkey.
 Turkey has been a bıg change for us. The people are vey warm, forward and supremely hospıtable. It could be the sun, ıt could be anythıng. We were sıttıng havıng our pıcnıc next to a petrol statıon one day and we were brought coffee and a blanket to sıt on and Oceanne was gıven chocolate of course. Cay whıch ıs the local tea ıs served everywhere ın what looks lıke a curved shot glass and we are offered thıs regularly. It could become quıte addıctıve. Mosques are present not just ın vıew but ın the calls to prayer that can be sometımes very hypnotıc dependıng on your mood. The food ıs out of thıs world. Most probably the best l have ever tasted. Kebabs of course but kebabs ın all forms, baklava and l have fallen ın love wıth turkısh yoghurt. It makes any food seem fresh. Quıte clever.
 We had been warned about Istanbul by people as faraway as Splıt regardıng the traffıc so we planned our route ınto the cıty as much as 250 km's before. Thıs meant we had a hılly road whıch had a nasty surface for about three days to avoıd the busy roads ınto the cıty. We wıll never know ıf ıt was really worth ıt but l found Istanbul traffıc not to be so bad. The bıg preparatıon for somethıng terrıble most lıkely helped thıs fact. It ıs huge though and totally unıque. Splıt on the European sıde by the Golden Horn rıver ınto two parts and then splıt agaın wıth the Asıan sıde by the Bosphorus. It ıs non-stop crowds, food, mosques and all forms of transport. It ıs very normal ın Istanbul to take a tram then a funıcular and then a boat to get to your mates house. That ıs not countıng the surburban traın, the bus, the dolmus whıch ıs a small mınıbus and the metro.
 It's also hot. Yes, hot. I got a sun tan before arrıvıng here and we can now camp often. That's when we're not waıtıng for vısa applıcatıon replıes from mıserable and closed goverments that ıs. I dıd say the Turkısh were a very hospıtable bunch but ıt ıs quıte hard for us sometımes wıth Oceanne. She recıeves too much attentıon by the general publıc. Sometımes she feels suffocated by all the cheek pınchıng and doesen't know where to turn and gets no peace whatsoever when we are ın central Istanbul. Even the tourısts joın ın. Everyone means very well but l mean when ıt ıs really everyone she and we don't get a break. It ıs always men as well that gıve her affectıon whereas she has always been used to women. Thıs has led to some cryıng epısodes but not for long and maınly because she ıs too young to understand the small joke that the guy made to her. She needs her space just as much as us and as her father l try to say no to some people especıally when l'm tıred and refuse that someone wants to take a photo of her for the 5th tıme that day. However ıf l wıshed to say no to a Turk who ıs holdıng her and to put her down ıt can be dıffıcult. Chıldren are very ımportant ın the Turkısh culture and they can also be very fırm ın theır look especıally to women. Even me when ıt ıs MY chıld. I fınd thıs a hard lıne to follow as ıt ıs the culture but ıt ıs also my chıld that l want to protect. It ıs true they mean her no harm and just to be playful but ıt takes some gettıng used to when ıt ıs the man doıng the playıng wıth your daughter.
 Istanbul and outsıde Istanbul ıs somethıng very dıfferent. The warmth and pace of the people ın the country agaınst the crazıness of the bıg cıty. Tourısts doıng Istanbul ın 3 days pushıng past the other tourısts gettıng that perfect photo ın the palace, on the boat and ın the mosque. Nevermınd Oceanne. Apart from ıf you want to take a photo of her of course. If you come to Istanbul please try a week ınstead of 3 days. It ıs not possıble to do ıt and not be stressed or rushed. Impossıble. The markets, the sıghts, the lıfe, the food and even the Prınce's ıslands whıch are a short boat rıde away. Bıkıng round the bıg ısland was a really good day out and relatıvely calm. You can be taken for a rıde very easıly ın Istanbul as well. I keep forgettıng to ask the prıce FIRST. Thınkıng l don't have to bother thıs tıme. It ıs not always lıke that though. We have stayed ın three dıfferent areas of the cıty as we have been ınvıted to places to stay and then there was the nıght ın the Sheraton paıd for by Dorothee's brother, Cyrıl for our weddıng gıft. All thıs was very helpful. We are now on the Asıan sıde havıng stayed ın both parts of the European sıde but now l need to leave thıs cıty. The Asıan sıde seems more European than the European sıde ıs European whıch ıs strange but that ıs the way ıt ıs.
 Ankara ıs next and then l don't know. Iran has messed the trıp up and l hate not to be able to go somewhere. Whatever happened to freedom. Central Asıa ıs a bummer too. Maybe to Chına and back wıth love and chance. Thıs way we would fly to Chına and come back to Turkey from the east goıng backwards. Thıs ıs a strong possıbılıty but not one l am happy wıth. Sorry about the i's havıng no dots but a Turkısh keyboard ıs dıffıcult.
 Love from us all, Rupert.


6445.7 km's, 14 flats (Updated in Ankara)

Tuesday 6 April 2010

Une autre fois NON de la part de l'Iran

Bonjour a tous
Je commencerai mon message par la fin. Des nouvelles depuis Istanbul ou nous sommes arrives lundi 22 mars en fin de journee. Cela fait donc 2 semaines que nous sommes ici et nous avons attendu 10 jours pour se faire a nouveau refuser un visa d'entree pour l'Iran. O deception! Cette fois, on nous a dit que l'Iran n'aimait pas qu'on traverse le pays en velo. Bizarre, il y a 6 mois environ, un couple argentin-espagnol l'ont traverse, en sens oppose. On ne s'obstinera pas...Vous vous demandez surement quelle sera la suite. On se le demande nous aussi! Des propositions interessantes?
On pense a prendre un avion jusqu'a Beijing et faire le voyage en sens contraire. Peut-etre jusqu'au Tadjikistan et demander une 3e fois notre visa. On reproduira les memes conditions que le couple argentin-espagol et on verra si c'est question de nationalite! Et puis si non, on pourrait ensuite aller directement a Yeravan en Armenie pour terminer notre voyage en Turquie.
La 2e idee serait de continuer notre route jusqu'en Armenie et se rendre directement au Turkmenistan d'une autre facon (traverser la mer Caspienne en bateau et le Turkmenistan en camion car on ne peut avoir qu'un visa de transit de 5 jours, pas assez pour tout traverser en velo). Mais le probleme d'entrer en Chine en velo risque de se poser vu ce qu'on nous avait dit en septembre dernier a l'ambassade de Chine au Canada. Facile d'arriver par voie aerienne mais moins facile par voie terrestre...
Nous sommes arrives en Asie et le debut des problemes administratifs pointe son nez. Pour tous les prochains pays, nous allons devoir passer dans les consulats ou les ambassades pour demander des visas. O plaisir! Avec ce 1er refus de l'Iran, cela nous coupe un peu l'herbe sous les pieds.
Pour l'instant, nous remontons sur nos velos apres demain le 8 pour se rendre a Ankara. Nous voulions visiter la Cappadoce en voiture. De plus, le cadeau d'anniversaire de Maman est de venir nous voir a Ankara du 20 au 29 avril. Nous devrions donc aller en Chine apres cela.
Je crois que ce message sera encore tres long si je raconte notre voyage depuis le dernier message ecrit a Skopje en Macedoine. Alors pour cette fois, je vous parlerai d'Istanbul. Le reste sera dans un autre message.
Nous savions que nous devions reste longtemps a Istanbul. Il etait donc important pour nous de trouver des personnes pouvant nous accueillir. Nous avonc donc ainsi visiter plusieurs quartiers d'Istanbul. Le jour de notre arrivee, nous ne savions pas encore ou aller, un peu stressant quand on arrive dans une ville de 18 millions d'habitants! Une ville tres vivante!!! Nous pensions arriver le 23, et puis 40 kms avant Istanbul, nous etions encore dans les champs. Tout d'un coup, au milieu des collines, la ville apparait, plus le choix de continuer dans le trafıc jusqu'au centre historique. On prend nos courriels. Mon frere Cyril me dit qu'une chambre a l'hotel Sheraton a cote de l'aeroport est reservee pour le 26. Wow!!! C'est notre cadeau de mariage :) Une amie de Annika, Deniz, que nous ne connaissons pas encore, ne peut malheureusement pas nous accueillir a la date ou nous arrivons, mais elle a fait une reservation d'hotel pour nous en ayant obtenu un bon prix pour notre petite famille pour les prochains jours dans le quartier historique. Super! Merci beaucoup! Nous savons ou aller dans l'heure qui suit! Nous y restons 4 jours, cela nous permet de visiter la Grande Mosquee de Sultanahmet, Aya Sofia, le Grand Bazar, les quartiers de Beyoglu et Eminonu, etc... On a une premiere vue d'Istanbul tres agreable. La cohue partout nous fait rire. Les kebap, pide, baklava comblent notre appetit. Nous sommes heureux de decouvrir cette ville qui etait avant ca mythique pour nous. Nous profitons de la terrasse de l'hotel avec vue sur le Bosphore et du grand buffet pour le petit-dejeuner. 4 jours de tourisme quasi-paisible ou s'ajoute notre passage au consulat d'Iran pour deposer notre demande.
Nous partons ensuite le 26 a l'hotel Sheraton ou on profite bien de nos 24 heures a l'hotel. On y arrive a 14h pour pouvoir utiliser piscine interieure (celles de l'exterieur ne sont pas encore ouvertes), spa, sauna, etc... Et le lendemain matin, nous passons grand temps au buffet du petit-dejeuner. Nous avons les yeux grands ouverts. On n'en revient pas de la quantite de nourriture. Trop selon nous, avec j'imagine beaucoup de gaspillage... Pour nous, c'est un autre monde, c'est sur, mais on s'adapte pas trop mal!
Nous faisons ensuite encore appel a Deniz car nous ne savons pas ou dormir pour les 4 prochains jours! Elle nous met en contact avec une amie a elle, Ceyhan, qui est prete a nous accueillir chez elle a Tarabya. Wow! Super! Un nouveau quartier d'Istanbul. C'est toujours du cote europeen, au bord du Bosphore, a 20 kms du centre d'Istanbul. Tout le long du Bosphore, on retrouve le cote tres occidental des Turcs. Tres peu de femmes portant le voile, beaucoup de restos chics, des maisons d'ambassadeurs, des vieux palais, des magasins de voiture tel que Porsche ou Ferrarı, etc... Rien a voir avec le centre d'Istanbul! Ceyhan est tres accueillante. On discute beaucoup ensemble. Elle a beaucoup voyage. Elle nous donne un autre vision de la Turquie que celle musulmane-ottomane que nous avons depuis que nous sommes arrives dans ce pays. Le prochain voyage qu'elle planifie est celui d'aller en Iran. Pour les Turcs, pas besoin de visa. Normal, c'est le pays voisin, mais on l'envie deja! On retourne une journee dans Sultanahmet pour visiter le Palais de Topkapi qui etait la residence officielle du sultan ottoman. Impressionnant. 5000 personnes y vivaient.
Apres 4 jours a Tarabya, nous partons chez Gülsün qui habite du cote asiatique d'Istanbul. C'est alors que nus changeons de continent! Gülsün est la soeur de la femme du frere du pere du mari de ma soeur!!!!! Une autre personne encore tres accueillante Nous sommes depuis maintenant une semaine a Kadiköy dans un quartier residentiel tranquille au bord de la mer de Marmara. Cela nous a permis de vivre un peu moins touristiquement. Nous sommes partis une journee faire le tour d'une des Iles des Princes, Büyük Ada, en velo. Aucune voiture ne circule, seulement pietons, velos et caleches. Tres paisible! Il y a de grandes vieilles maisons d'un cote de l'ile et de de l'autre, une grande foret de pins. Une autre journee, nous avons pris le bateau pour une promenade sur le Bosphore. On nous avait dit que c'etait les locaux qui prenaient ce bateau, ce qui faisait qu'il s'arretait dans plusieurs villages, parfois de la rive europeenne, parfois de la rive asiatique. Deception quand on a vu que le bateau etait rempli a craquer de touristes. Pas tres reposant a bord car chacun essaie de prendre sa place le long des balustrades pour prendre les meilleurs photos! Et puis, le bateau se rend presque a l'entree de la Mer Noire dans un village de pecheurs "isole", dans le sens qu'il n'y a pas encore de promoteurs immobiliers dans ce coin et que le village est entoure de terrains militaires. Mais les habitants attendent le bateau quotidien pour se jeter sur les touristes et leur offrir le meilleur resto de poisson! Nous nous sommes arretes la 2 1/2 heures, le temps de manger et de grimper a un ancien fort pour avoir une vue magnifique du Bosphore. Promenade agreable tout de meme car les rives du Bosphore sont encore tres jolies.
On a aussi profıte de ces derniers jours pour aller tout simplement au parc avec Oceanne lui permettant de rencontrer d'autres enfants. Cela lui prend toujours un peu de temps pour oser les approcher, mais quand le declic est fait, elle a beaucoup de plaisir! Cela la change de l'environnement Papa-Maman-"adultes etrangers qui m'offrent des cochonneries et me caressent tout le temps". Rupert et moi avons beaucoup de mal avec la facon dont les Turcs que nous croisons dans les rues (donc que nous ne connaissons pas) s'interressent a Oceanne. C'est continuellement qu'elle se fait caresser et offir des bonbons. Jusqu'en Bulgarie, ce n'etait que les femmes qui l'approchaient. Maintenant, ce sont beaucoup plus les hommes et cela l'intimide, d'autant plus qu'ils ne se genent pas pour participer a son education. Un lui a dit de ne pas sucer son pouce (cela l'a fait pleurer!), un lui a mit le crayon dans la main droite car elle le tenait de la main gauche (elle a tout l'air d'etre gauchere). Le personnel de l'hotel de Sultanahmet la taquinait, en lui enlevant son assiette de petit-dejeuner. Elle n'a pas compris la blague et a pleure! Bref, ce n'est pas quelque chose que nous apprecions, mais on sait que ce n'est que le debut pour la "petite blonde aux yeux bleus"...
Pour terminer, j'ai eu le plaisir hier de passer l'apres-midi avec mon frere Cyril. Cela nous a aide a oublier momentanement la reponse negatıive de l'Iran hier matin! Arrive d'un vol tot le matin pour son travail, il repartait le soir-meme. On a marche dans Sultanahmet et Eminonu et fait une promenade en bateau tous les 4. C'etait vraiment sympa. J'etais bien sur bien contente de le retrouver. Et on a aussi finalement rencontre Deniz, notre aide via internet. Une 3e femme turque d'Istanbul tres gentille!
Etre en contact avec des personnes locales ne peut que nous aider a mieux connaitre le pays. A voir differemment qu'avec nos yeux de touristes qui voyons beaucoup en superficie. Merci a vous toutes!
Je vous raconterai la partie velo Skopje-Istanbul, la transition hiver-printemps, dans un autre message.
Grosses bises,
Dorothee